manoir de nina... la roserais

Je présentais mes respects à Nina, attendant qu'elle ne s'asseye avant de le faire à mon tour, je fis signe à Bébert de rester debout derrière moi. J'acceptais le verre que l'on me tendait, visiblement du calva, cela ferait un bon digestif.

Madame, je viens à vous car j'ai entendu dire que vous aviez eu une mésaventure sur la plage de votre ville. En tant que Procureur, je me dois de savoir de quoi il en retourne. Je désire avoir votre version des faits.

Impassible à l'instar de Bébert, nous attendions sa réponse. J'avais remarqué une mimique de visage montrant une légère anxiété. Elle avait du le reconnaitre.

J'avais écouté avec la plus grande attention le récit de Nina. Visiblement, les hommes ne m'avaient pas menti. J'aurais du leur faire confiance. Pourtant Bébert ne montra aucun signe de mécontentement. Admirable. Il avait accepté sans broncher et continuait encore. Il faudrait tout de même que je m'excuse, enfin peut-être. Il en allait de ma réputation. Et la réputation était très importante aux yeux de mes hommes, c'était grâce à cela que je les tenais, ainsi qu'avec le son des pièces avec lesquelles je les payais. Nina me proposa à nouveau à boire, j'étais à l'aise avec un verre à la main, j'acceptais. Je me tournais vers Bébert.

Ainsi donc c'était vrai, ce "chevalier" dont j'ai entendu parler n'est autre que l'artiste peintre Lemat, quel inconscient, il ne devrait pas jouer ainsi avec sa vie et encore moins avec la votre.

Je trempais mes lèvres dans le verre, vivifiant, je continuais.

Madame, il semblerait que vous ayez eu beaucoup de chance, cependant je crains qu'il n'y ait eu une méprise. Ces hommes que vous décrivez n'avaient pas l'intention de vous faire du mal, ils devaient juste vous faire rencontrer le Pacha. Ils ont essayé de vous faire peur afin que vous les suiviez sans résister.

Je buvais une nouvelle gorgée, mon verre était quasiment vide. Le regardant, je me suis dit, et zut, cul-sec.

Car je connais le Pacha, et vous aussi, même si vous n'associez pas encore ce pseudonyme à un visage. Cet homme ne désire que vous rencontrez afin de discuter affaire.

Je posais mon verre sur la petite table qui se présentait devant moi. Ma canne à tête de lion dans la main droite je la mis en face de moi, les deux extrémités tenus par mes extrémités elle reposait sur les accoudoirs du fauteuil.

Madame, pouvez-vous faire sortir votre domestique de la pièce je vous prie.

Elle était en colère, cela se comprenait. Il faudrait la jouer serrer. Joignant mes mains je lui répondis.

Je comprends votre colère et la partage croyez moi. Le Pacha a manqué de discernement. Sachez bien qu'il en prend note dès maintenant.

Au fur et à mesure de la conversation, je me demandais si elle se doutait de quelque chose. Visiblement non, à part son inquiétude quand elle regardait Bébert, rien ne laissait paraître qu'elle ait compris que le Pacha et moi ne faisions qu'un.

Il me semble qu'il désirait surtout s'allier avec vous au niveau du commerce du chou. Sachez également que c'est quelqu'un de très occupé, un peu comme moi. J'ai du repousser beaucoup de rendez-vous pour venir vous voir.

Passant ma main gauche dans mes cheveux, je repris ma canne de l'autre sous la tête de lion qui pointait, la tête, en direction de Nina.

Mais pardonnez moi, je manque également de correction, je n'ai pas fait les présentation. Ce bougre derrière moi se prénomme Bébert.

Bébert salua d'une légère inclinaison du buste Nina et repris sa position initiale. Ne sachant trop comment poursuivre, je me suis dit: fonce, on verra bien.

Vous saviez que le lion, Roi de la jungle, était l'animal préféré du Pacha?

Je n'étais pas peu fier de ma métaphore sur le monde en le comparant avec la jungle. C'était un tel enchevêtrement de lianes aujourd'hui. Lianes qui représentaient ici, les routes qui se croisent, les échanges entre les gens, et caetera...

Pour en revenir à Bébert, il aimerait vous présenter ses excuses pour son approche catastrophique, il a semble-t-il mal compris le message qu'on lui avait transmis ou a mal interprété ce dernier, surement par habitude.

Je me taisais alors, attendant une réponse, l'appréhendant quelque peu.

l'écoute pensive les phrases se bousculait dans sa tête

le pacha en prend note maintenant... elle le regarde avec insistance, puis regarde le dénommé bebert met la main devant sa bouche

oh vous vous.... reprend sa respiration, essaie de se calmé regarde sa canne la tête de lion ... tout se mettait en place

elle se relève

vous mériteriez une correction si je n'était bien élevée monsieur m'avoir fait une pareil peur

vous êtes le pacha !!!

elle va et viens dans la pièce les joues en feu regarde le dénommé bebert

oui, vous pouvez vous excusez, cela et sur mais... vous aussi monsieur, car les ordres, était bien de gré ou de force non ?? vous avez de drôle de manière, monsieur, elle appuis volontairement sur le monsieur

elle se tortillais les mains d'énervement qu'elle ne contenais plus

Elle faisait les cent pas, se frottaient les mains, la colère la gagnait je la comprenais. Je poursuivis en gardant le même ton, afin de lui montrer que je n'étais pas homme à être désarçonné. Elle avait compris qui j'étais.

Peu importe quels étaient mes ordres, dans l'état dans lequel vous vous trouvez, vous ne croirez que vous. Asseyez vous donc et calmez vous, je vous prie.

Ton puissant mais pas violent. J'usais de celui qui me servait pour commander mes hommes. Cela fonctionnait avec eux, pourquoi pas avec Nina.

Je gardais la même posture pour lui répondre.

Pour être franc et sincère, je désire étendre mon emprise sur le commerce du chou. Et il me semble que vous êtes la mieux placée pour m'épauler dans cette tâche.

Court, net et précis, telle était ma devise.

Nina commençait à se calmer, sa respiration était plus lente, et le ton qu'elle utilisait plus serein. Et par mimétisme je le fus également. Elle m'invitait à la suivre dans son bureau afin de discuter affaire. Je m'exécutais.

En effet, Madame, vous êtes la reine du chou, si je puis m'exprimer ainsi. Et si vous acceptez de collaborer avec moi vous pourriez en devenir l'impératrice.

la reine du chou ....éclate de rire

je n'en faisais pas plus commerce car je suis déjà si riche que sa ne me servait pas a grand chose mais j'aime commercé , et je ne peu me résoudre a ne point en faire, mais je peu aussi vous dire que je suis aussi a la tète de quelque fiacres , de toute beauté c'est mon obit j'aime faire des fiacres ,calèches ,diligences, et autre si cella vous intéresse aussi je pourrais vous montrer les quelques modèle en ma Possession

tout en conversant ils arrive a son bureau

je vous en pris prenez place

je vois que Maurice a déjà déposer le plateau si vous avez l'obligeance de nous servir

Je souriais, mon compliment avait fait effet. Je pris alors le plateau et commençait à la servir, une fois terminé, ce fut mon tour, je restais alors raisonnable sur la quantité. Il ne fallait pas passer pour un profiteur.

Vous êtes un modèle pour tout commerçant. il me semble que vous aviez déjà évoqué votre hobby lors d'une conversation antérieure. Peut-être que cela pourrait m'intéresser mais pour l'instant je préfère me consacrer au commerce du chou. Il faut savoir être prudent et faire preuve de patience.

Je m'asseyais alors dans le fauteuil face à son bureau.

Par contre je serai enchanté que vous me fassiez l'honneur de me présenter votre collection.

sourit contente de voir qu'il s' intéressais a son obit

oui bien sur avec grand plaisir

elle s'installe confortablement a son bureau, prend le verre qu'il lui donne et le déguste doucementse qui fini de la détendre complètement ... un pure nectar se calva un autre de mes obits ^^

bon passons au chose plus sérieuse que le calva bien que pour moi un bon et une chose des plus sérieuse pour cella quand taverne mon valet y dépose toujours une ou deux bouteilles

sourit

je vous écoute que me proposer vous ???

l'écoute attentivement

Plus de fioritures il fallait aller droit au but. Présenter mon idée et attendre.

Et bien, je vous propose d'être votre unique client, vous me vendez un certain nombre de choux, à un certain prix négocié auparavant et je vous libère de la charge contraignante que cela engendre. Je vous libère également de l'odeur de ce légume qui vous indispose n'est-ce-pas? Qu'en pensez-vous?

J'avais été direct, ce n'était plus la peine de faire des manières, elle semblait ouverte à toutes discussions.

Je l'imitais, me servant également un petit four, suivi d'une autre gorgée de calva.

Je pourrais très bien vendre à ce prix sur Eu, je n'y vois pas d'inconvénient. Enfin tout dépend du prix auquel vous accepterez de me le céder.

Prenant une profonde inspiration.

En contrepartie je pourrais vous proposer une protection constante grâce à mes hommes, cela vous évitera de dépendre des gardes du Roi. Vous pourrez aller à votre guise sans rien craindre.

Je m'attendais à cette réaction et avais déjà prévu ma réponse.

Je croyais que vous étiez désintéressée de l'argent, me serais-je trompé? Et puis du panache, je considère que l'on en a quand on ne le montre pas trop, partagez vous mon avis?

Oui ils le sont, et si je leur demande de l'être envers vous, soyez sure qu'ils le seront également.

Vous m'avez pourtant vendu des choux à moins de trois louis, vous vous en souvenez?

Encore un verre, diantre quelle descente, ressentait-elle les effets de l'alcool?

Vos désirs sont des ordres, Madame.

Je me levais, attrapais la bouteille ainsi que nos deux verres et nous resservais. Je lui tendis le verre, puis reprenais ma place initiale.

Elle était dure en affaires. Et semblait ne rien vouloir entendre, que faire?

Certes, cela m'enrichira, mais ce n'est pas suffisant pour ce que je projette de faire, je suis sur que vous comprenez mon ambition, car je présume que j'étais comme vous au début, avec quelques différences tout de même. Notamment celle de ne pas être toujours sur le droit chemin.