manoir de nina... la roserais

Là je dois dire que mon tonton Fildelin, c'est le plus gentil tonton de tous les tontons du monde...

Il est rentré ce matin en criant qu'il avait ramené une surprise..;je croyais que c'était un jouet en bois pour moi et je suis arrivé en courant, mais ce n'était qu'un lit pour les deux bébés....

j 'étais très déçu, c'est vrai quoi depuis que les bébés sont là, il n'yen a plus que pour eux, on ne s'occupe plus du tout de moi.

En plus tonton a dit qu'il y avait encore des choses à aller chercher dans son atelier et m'a demandé de venir « lui donner un coup de main »
je l'ai suivi, pas très content, je donnais un coup de pied dans tout les cailloux que je voyais sur mon chemin.

Mais en arrivant devant l'atelier, il a ouvert la porte et m'a dit en souriant « tiens Quinquin il y a déjà ça à prendre...en me montrant une chouette épée en bois avec un bouclier terrible, avec un dragon rouge de peint dessus, juste comme je le voulais...




alors j'ai compris que c'était une surprise pour moi, et c'était pas fini, il avait aussi fait un cheval de bois à bascule....




En rentrant à la maison, il portait le cheval de bois tandis que moi je tenais le bouclier et l'épée, je faisait le cheval en courant, et j' attaquais tout les dragons qui se trouvaient sur notre chemin...enfin il n'y en avait pas mais je faisais semblant.
Mon tonton rigolait de me voir, et en arrivant ma tata Nina a sourit et m'a dit « et bien Quinquin on dirait que tu as été gaté non? J'ai fait signe oui de la tête, j'étais si content...

Dommage que mon tonton n'ait pas pensé à me faire aussi un arc, j'aurais pu jouer à Robin des Bois....

Nina en entendant des cris dans le jardin regarde a la fenêtre est vois quinquin brandissant son épéé

sautant comme un jeune cabri pourfendant l'air de son épée et poussant des cris stridants a l'attaque de quelque montre ou bandit imaginaire

il entre en courant dans la maison me montrer c'est merveilles

est bien quinquin tu a etait gâter dit moi ?

quinquin en bafouille tellement il est heureux les yeux brillant il explique que son tonton chéri lui a fabriquer

très bien va donc joué dehors mais ne t'éloigne pas trop

elle sourit a son amour de mari

bien vla un petit garçon heureux

Quinquin s'était levé avec grandes difficultés ce matin là...les bébés l'avaient révéillé à pusieurs reprises pendant la nuit avec leurs pleurs...

Il ressentait une profonde injustice...quand il faisait le moindre bruit pendant leur sommeil, il se faisait gronder...chuttttt les bébés dorment quinquin lui disait on...par contre, eux avaient le droit de pleurer tant qu'ils voulaient pendant son sommeil à lui...tout était permis aux bébés...

Bien sur, tonton fildelin lui faisait tout ce qu'il avait envie d'avoir...



mais quand même...il aurait voulu que l'attention se porte un peu plus sur lui.

Ce matin là tonton Fildelin l'appela une fois le déjeuner fini et lui montra le paysage à la fenêtre..un superbe exemple de bocage normand.


tu vois quinquin, toutes ces haies ont quelque chose d'intéressant...habilles toi et viens avec moi je vais te montrer ce que je veuxdire...

Ils s'habillérent et tonton fildelin prit un seau en fer... puis ils s'approchérent des ronces qui constituaient la haie la plus proche...
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Quinquin remarquait surtout les épines...mais une attention plus profonde, ainsi que l'aide de tonton Fildelin lui firent remarquer des sortes de baies rouges et noires dessus



Tu vois Quinquin, les noires sont excellentes tiens goutes...et il lui mit une noire dans sa bouche..;elle était tout à la fois sucrée et un peu acidulée...comme un bonbon

« on appelle ça des mures, dit tonton Fildelin on va en ramasser tout plein pour que tata Nina puisse faire de la confiture avec;;; tu es d'accord...?
Quinquin accepta avec enthousiasme....il s'écorchait bien un peu les mains en cueillant trop vite certaines mures...mais il était content d'être traité comme un grand....

Il en mangeait bien sur pas mal, mais il veillait à en mettre le plus possible dans le seau qui se remplissait à vue d'oeil tout en laissant bien les mures rouges...qui allaient par la suite devenir noires, car c'était les bébés...
Il avait appris également à regarder par terre afin d'éviter certains piéges malodorants...


Certaines mures restaient cependant totalement inaccessibles, car il y a certains monstres que même un preux chevalier comme lui hésitait à affronter...


enfin vers midi ils rentrérent , montrant fiérement à Nina le seau rempli des mures qu'ils avaient cueillies.

Nina regarde le grand pot de mure hum on va faire de la bonne confiture avec sa

tu viens m'aider quinquin et je pense qu'on pourra faire une tarte aussi

sourit a quinquin

dit sa te dirais de faire un tour en diligence tata vient de finir la sienne un petit voyage tous ensemble voir tata nikita a Rouen ?

on partirais tous ensemble toi tonton et les bébés

rigole en voyant sa tête

Nina sourit en voyant les mures ramenées par ses deux hommes...Eh bien, vous avez bien travaillé leur dit elle.

Elle lava les mures, puis en mit la plus grosse partie, mélangée avec du sucre dans un grand chaudron


Pendant ce temps, Fildelin avait allumé un feu sur lequel Nina mit à cuire le mélange, le remuant de temps à autre avec une grande cuiller en bois.



Elle s'occupa alors de la derniére partie des mures ramassées, et, aprés le diner, Quinquin eut la surprise de pouvoir se régaler d'un morceau de tarte aux mures...

Quand la confiture fut cuite, Nina la versa, à l'aide d'une grande louche dans des pots qu'elle rangea soigneusement aprés les avoir laissés refroidir.

Elle en avait toutefois gardé dans un plat pour déguster avec du pain frais pour le gouter.


Son travail fini, elle allait verser de l'eau dans la marmite pour la nettoyer quand Fildelin l'arrêta

« scandale!! s'écria t il...le nettoyage de la marmite est une affaire d'homme... »
Nina le regarda, dubitative... surtout quend Fildelin appela « Quinquin viens m'aider... »

Quinquin apparut, soufflant et pestant « qu'est ce que je dois encore faire? »
Fildelin lui répondit « m'aider à nettoyer la marmite à confiture.. » en lui tendant une cuiller en bois, qui indiquait sans équivoque comment il envisageait de débarasser la marmite du reste de confiture resté collé sur ses parois et dans le fond....

Tout deux se précipitérent alors sur la marmite et commencérent à la lécher..
Finalement, Fildelin s'éclipsa et Quinquin s'assit par terre, les jambes écartées, avec la marmite entre elles...il se régalait, tandis qu'une espéce de barbe et de moustache rougeatres apparaissaient autour de sa bouche. sous le regard amusé de Nina et Fildelin... inutile de dire que jamais marmite ne fut aussi bien nettoyée..

Quinquin se régalait avec la confiture contenue dans le fond de la marmite..il était tellement occupé avec qu'il n'avait pas prété attention à ce que lui avait dit nina...

Cependant quand il eut fini de baffrer il revint la voir et lui dit "dis tata nina tu m'as bien parlé d'un voyage en diligence non?"
ce à quoi elle répondit avec un grand sourire" oui mon chéri on part demain matin.de bonne heure..mais tu ne peux pas venir avec ta barbe et ta moustache en confiture...il va te falloir aller te débarouiller avant d'aller au lit"

pour une fois, quinquin se lava sans raler...et alla se coucher, en révant toute la nuit de ce merveilleux voyage qui se préparait. Il s'imaginait dirigeant les chevaux ou défendant, avec son épée de bois la diligence agressée par un bandit sanguinaire qu'il arriverait, lui, quinquin le magnifique à maitriser..il arriverait à Rouen porté en triomphe.

A ce moment là, une main le secoua et lui dit "mon chéri c'est l'heure il fut t'habiller..."
il ouvrit les yeux et vit le bon sourire de tata Nina..elle lui avait préparé ses vétements du Dimanche, les bébés étaient déjà préts eux aussi...Quinquin s'habilla en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, avalla son petit déjeuner et toute la famille se dirigea vers la diligence....

nina sourit en voyant quinquin sauter du lit

et bien mon grand tu es rapide se matin

je pense que tu as envie de d'installé a coter de tonton fil, nous avec les bébés on va se mettre dedans

regarde le grand sourire de quinquin en s'installant prés de fil

elle installe les petit et pose son panier remplis de victuailles de toute sorte

bon et bien en route mon cœur

Fildelin s'installa à la place du cocher, Nina avec les deux jumeaux, à l'intérieur, quand à quinquin , quand fildelin lui proposa de venir prendre place à coté de lui... il ne se fit pas prier...

La diligence s'ébranla en direction de Rouen. Quinquin était tout excité, mais il déchanta rapidement...alors qu'il croyait que les chevaux allaient partir au grand galop, fildelin se contentait de les mener au petit trot pour les ménager...

Du coup la monotonie du voyage faisait que position prés de son oncle perdait beaucoup de son intérêt aux yeux de quinquin.

Il commença à remuer, gigoter, se retourner...et se faire rappeler à l'ordre par fildelin..
il se mit a demander « c'est quand qu'on arrive? » de plus aen plus souvent..puis à chaque traversée d'un cours d'eau grand ou petit « elle est profonde cette riviére là? ». puis brusquement il poussa un cri de désespoir... »J'sais pas quoi faiiiiiiire »

Nina lui proposa bien de s'amuser à compter les vaches...mais compter les vaches en traversant la normandie devient vite fastidieux.et quinquin perdit patience.

Fildelin et Nina se mirent alors à chanter des chansons enfantines avec lui...

Puis Fildelin eut une idée..il lui proposa alors un petit jeu à deux...chacun choisissait une couleur de cheval et on comptait ceux qu'on croisait...celui qui avait choisi la couleur la plus nombreuse avait gagné...Quinquin aquiesca avec enthousiasme et choisit la couleur noire..Fildelin choisit la couleur blanche.

Ils comptérent religieusement tout les chevaux blancs ou noirs croisés.. écartant ceux qui étaient apperçus dans un pré...les chevaux noirs étaient légérement plus nombreux pour la plus grande joie de quinquin...jusqu'à ce qu'un nuage de poussiere ne se profile au loin ...c'était un convoi militaire.
Il était composé d'une trentaine de chariots...tous tirés par 2 chevaux chacun qui, suivant le règlement, étaient de race boulonnaise...blanc immaculé.
Fildelin éclata de rire en voyant la tête de quinquin en constatant sa défaite...heureusement, la ville de rouen était maintenant toute proche car il aurait été difficile de maintenir son attention sur ce petit jeu.

ils rentrérent bientot tout les 5 vers Eu afin d'essayer de trouver des perles dans les coquilles d'huitre sur la plage.

fildelin passait maintenant moins de temps dans son atelier, il se consacrait plus à la péche, à la chasse et à la cueillette. Quinquin adorait l'accompagner et apprendre à pécher ou à reconnaitre les champignons commestibles.

Il aimait aussi beaucoup la chasse, mais regrettait que fildelin ne l'oblige à rester constamment en arriére de lui. D'ailleurs passer devant était le meilleur moyen de se faire gronder sévérement par fildelin qui ne badinait jamais avec la sécurité.

Un jour, peu avant Noel, alors qu'ils étaient partis à la cueillette, ils repérérent un petit sapin dans la forêt. Fildelin se dit que ce sapin serait idéal pour mettre dans la maison et le décorer..

l'aprés midi même, Quinquin et lui allérent le couper et le ramenérent à la maison, où Fildelin eut tot fait de le fixer sur une grosse buche, en guise de socle..il ne resterait plus qu'à le décorer pour la noel...

Nina sourit en voyant le beau sapin

bravos il est magnifique

regarde de tout coter et montre un endroit dans la pièce

la!!! regarder... il serra très bien a coter de la fenêtre

bien mon cheris tu nous l'installe et moi je vais avec quinquin le débarbouillé un peu j'ai un baquet d'eau chaude qui l'attend

quinquin fait la mou en se disant lavé beurkk l'eau sa mouille pas bon sa

éclate de rire en voyant sa mine

après quinquin un bon bol de lait bien chaud et on le décore se sa pin sa te dit ?

Quinquin avait adoré cette nouvelle journée passée avec tonton Fildelin dans la forêt..il adorait ce qu'il y faisait avec son tonton...la cueillette, la coupe du bois, mais sutout et par dessus tout, la chasse.
Il adorait entendre les détonations sourdes du fusil de Fildelin ébranler les airs, et révait du jour où, lui aussi pourrait posséder un fusil.,

mais ce jour là, ils étaient venus en forêt pour ramener un sapin pour le décorer, cr le grand jour était arrivé....le pére Noel allait passer cette nuit.

Ils revinrent au quartier des hauteurs en portant le fameux sapin, Quinquin était excité comme une puce, il bondissait de joie..mais tata Nina doucha instantanément son enthousiasme en l'emmenant se débarbouiller...il avait horreur de ça..l'au qui mouille, le savon dans les yeux, etpuis les vétements propres qui colaient sur la peau mal séchée et qui le démangeaient, c'était toujours pareil..

Heureusement, Un bon bol de lait chaud avec ce nouveau produit qui avait été ramené des indes et qu'on appelait le chocolat...il était gaté pour son gouter surtout que tonton fildelin avait cuit lui même des coquilles..ces espéces de brioches composées d'un corps et de deux petites boules aux extrémités, qu'on confectionne dans le nord du royaume pour la Noel


Bientot ils allaient pouvoir commencer la décoration du sapin..

pendant que ses hommes mangeaient les brioches elle alla chercher les décorations qu'ils avaient fait pour se jour

elle étala tout sur la table et entendis qu'ils aient fini

elle pensa a se noël qui était si important pour elle

elle sourit en les voyant arriver bien vite tout deux aussi impatient de décoré le sapin

boule guirlande passais des mains au sapin en riant et chantant des chants de noël





regarde leur beau sapin en souriant aller ...quinquin il est l'heure d'aller dodo sinon le père noël va pas venir

elle lui fait un gros bisou et l'envoie au lit

Quinquin protesta immédiatemen: dans sa précipitation tata Nina avait oublié l'essentiel et les souliers sous le sapin alors? si il ne faisait pas ça le pére noel risquait effectivement de ne pas passer.

Il s'empressa de nettoyer et faire briller ses souliers, lui qui rechignait toujours à les nettoyer et même simplement les frotter avant de rentrer.

il y déposa un morceau de bois pour le pére noel se chaufferet une carottepour son renne.
puis il fila dans la commode des bébés et prit un de leurs chaussons qu'il déposa à coté de son soulier.

Voila tata je vais pouvoir aller me coucher maintenant...
En fait quinquin voulait absolument voir le pére Noel passer. Il avait donc décidé de faire semblant de dormir pour tenter de le voir, mais la douce chaleur du lit, son confort eurent vite tendance à alourdir ses paupiéres qui se fermérent inexorablement...

]joyeux noel/]

Fildelin avait suivi, amusé lespréparatifs de quinquin, l'épisode des petits chaussons l'avait particuliérement attendri.

il avait ensuite atendu avecnina que quinquin soit endormi, en dégustant des friandises et des fruits secs tout en buvant du cidre et du pommeau

Quand ils furent surs que quinquin dormait bien, Fildelin installa les cadeaux à leur place au pied du sapin, ramassa les cadeaux destinés au pére noel, n'oubliant pas de refendre une buche par trop reconnaissable par son neveu et alla rejoindre Nina dans leur lit.

Le lendemain ils furent réveillés par un grand vacarme et des cris de joie venus du séjour, et quinquin fit irruption dans leur chambre en criant, tout escité "venez vite voir...il est passé, regardez ce qu'il m'a apporté le pére Noel..."

Nina et Fil eurent un peu de mal à sortir du sommeil, mais sourirent...la tradition était respectée, le matin de Noel ce sont toujours les enfants les premiers levés...

Quinquin fut sorti de son sommeil par le chant du coq, il faisait à peine jour.

il se leva en sursaut...il avait dormi, et il craignait d'avoir loupé le passage du pére noel.

Il se précipita dans le séjour et constata que ses craintes étaient fondées...les paquets tronaient autour du sapin.Cependant sa tristesse fut de courte durée car il le vit..

Un magnifique fusil a bouchon pour suivre son tonton à la chasse, qui faisait PAN comme un vrai...
Il se précipita dans la chambre de tonton et tata et dut l'essayerplusieurs fois avnt qu'ils ne se réveillent pour l'admirer.


Puis tonton fildelin lui montra son autre cadeau qu'il n'avait pas remarqué auparavant... un chouette chateau fort en bois avec une boite de soldats de plomb avec lesquels il se mit à jouer toutseul sur la table pendant que tonton retournait dormir un peu....

nina sourit

elle a déposée le soir un cadeau particulier pour son époux





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quand il se levérent fil et nina allérent au sapin, ils sourirent en reardant quinquin s'amuser avec le beau chateau fort en bois que fil .... pardon le pére noel, lui avait construit.

Nina fit tout pour que fil remarque un petit paquet qui lui &était destiné...il le prit, sourit à Nina et admira sa superbe chevaliére ...et comme le pére Noel avazit décidé de gater les grands également, Fil montra un paquet à Nina, elle l'ouvrit et sourit également...sa parure bracelet bague en or et rubis semblait lui plaire également...



les bébés étaient encore petits pour apprécier les peluches que le pére Noel avait déposées à leur intention.

Ils déjeunérent de bon appétit, eux avec la brioche et les bébés avec leur biberon.

Ensuite, Nina et Fildellin laissérent les bébés, qui commençaient à se débrouiller pas mal à 4 pattes gambader un peu dans la maison, ils jouaient avec leurs peluches, voire les boules du sapin, mais quand désiré attrappa un des petits soldats de quinquin et essaya de le mettre à sa bouche, Quinquin se mit en colére , surtout quand Fildelin lui demanda de le lui laisser deux minutes"toujours pareil, dés que j'ai quelque chose je dois le préter aux bébés je peux rien avoir pour moi...

Fildelin l'aida à installer son chateau et ses soldats dans sa chambre, à l'abri des terribles dragons à quatre pattes et revint aider Nina à préparer le repas de Noel: c'est que le découpage de la dinde était affaire d'homme

Ma petite manœuvre avait échoué. Mes hommes de main s'étaient révélés inefficaces. Comment avaient-ils pu laisser échapper une femme sans défense. Leur histoire de chevalier débarquant de nulle part, je ne l'avais pas cru, peut-être à tord, mais ma colère m'empêchait de les croire. Il faudrait faire cela moi-même. Je décidais alors de me rendre chez Nina, en tant que Procureur de Normandie, comme si je menais l'enquête sur cette "agression". J'arrivais chez elle tard le soir, aux alentours de 21h, bien après dîner. J'étais accompagné de Bébert. Je l'avais sévèrement rossé, il avait encaissé sans broncher, comprenant qu'il avait failli. En effet, c'était lui que j'avais désigné chef, chef de cette petite troupe. C'est donc à moi, le Pacha, qu'il devait rendre des comptes. Et ces comptes ne m'avaient donc pas plu. Nous arrivions chez Nina, bien vêtus, même Bébert qui devait passé inaperçu d'où son "déguisement". Le fiacre s'arrêta devant la porte, un homme vînt nous ouvrir, surement le majordome. Je descendis en premier, suivi de Bébert.

Monsieur, bonsoir. Annoncez je vous prie ma visite, je me présente Ambroise-Louis Garneray de Gonzague, Procureur de Normandie.