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 la roserais de nina

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nina*

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MessageSujet: la roserais de nina    la roserais de nina  Icon_minitimeSam 2 Juil - 19:35

Alba

Les fleurs en sont le plus souvent blanches et pourtant l’histoire de ces rosiers est baignée d’obscurité. Arrivés d’Asie Mineure dès le début du XIVe siècle, ils ornaient le blason du clan d’York, redoutables belligérants de la guerre des deux-roses. C’est là qu’ils gagnèrent leur deuxième nom « Rose d’York » ou « Rose blanche d’York ». Ces buissons, aguerris aux cahots de l’histoire, ont une rusticité remarquable, leur unique floraison est abondante et leurs fleurs odorantes.
Cent-Feuilles

Sur l’origine mystérieuse de ces hybrides, il n’existe qu’une certitude : ce sont les hollandais qui répandirent largement au XVIIIe siècle ces grands buissons aux rameaux souples. Ils résistent si bien aux hivers rigoureux qu’ils se trouvèrent bientôt parmi les plus cultivés dans nos contrées dites « tempérées ». On les appelle aussi les « Roses Choux ».
Cent-Feuilles Moussu

Ces rosiers ne diffèrent du rosier Centifolia que par une sorte de mousse soyeuse, touffue d’un vert plus ou moins foncé, parfois rougeâtre, qui recouvre le pédoncule, le calice et les sépales de la fleur très odorante. Ils sont aussi rustiques et doivent être cultivés comme lui.
Damas

Le seul nom de cette famille de rosiers fait lever bien des images : le désert, les plantes rares et précieuses, les écritures et bien sûr certains chemins rédempteurs… De fait, les experts s’accordent sur l’origine syrienne de ces hybrides naturels qui seraient arrivés en Europe avec nos chevaliers de retour de croisade.
Galliques

La légende veut que la R. Gallica ait figuré sur l’emblème des perses, au XIIIe siècle avant J.C… Les romains l’ont conquise elle aussi au hasard des guerres de l’empire. Elle connut son essor au Moyen-âge où elle remonta peu à peu vers le nord jusqu’à Provins, exactement, où elle fut ardemment cultivée. Ses qualités étaient alors très appréciées en parfumerie, en pharmacie… en sorcellerie sans doute aussi…
Hybrides de Moschata

Il se nommait Pemberton. Ses ouailles l’appelaient Révérend. C’était en Angleterre en 1900 et quelques. Dans le jardin de sa cure, le pasteur cultivait des Rosa Moschata, venues d’Afrique du Nord cinq siècles auparavant et célèbres pour leur parfum musqué. S’adonnant au passe-temps innocent des croisements, le Révérend créa une nouvelle famille de rosiers, à port étalé, dont la floraison remontante est souvent la plus belle.
Hybrides de Moyesii

Cette famille de rosiers nous arrive tout droit de la Chine lointaine où leur ancêtre fut cueilli en 1894 dans la région du Sichuan. Leurs longs rameaux griffus ont vite fait d’atteindre 3 ou 4 m. Ils forment d’épais tapis s’ils sont libres ou des gerbes si on les emprisonne dans une armature…
Hybrides de Rugosa

Leur aïeul, déjà, était un dur. En 1854, on avait rapporté la Rosa Rugosa de Sibérie et du Japon où elle poussait, farouche, les pieds dans l’eau de mer. Quoi de plus naturel que ses descendants se montrent les plus rustiques de tous les rosiers. Ces arbustes épineux aux tiges feutrées développent un feuillage somptueux et coriace. Leurs grandes fleurs simples se renouvellent sans faiblir de l’été à l’automne. Sans oublier, puisqu’elles sont roses, de sentir bon contre vents et marées.
Hybrides de Thé

L’histoire des familles de rosiers semble parfois aussi complexe et mystérieuse que celles des dynasties royales. Des hybrides de Thé, on sait surtout que le premier d’entre eux fut créé par Guillot Fils en 1867. Quoi qu’il en soit et contrairement à certains rois de France, les Hybrides de Thé brillent par leur santé et par la vigueur de leur floraison très remontante.
Hybrides de Wichuraiana

Un jour, on les plante au pied d’un talus triste ou d’un rocher décourageant. Et ils poussent, ils grandissent, ils s’étirent, ils s’étalent… Un an après, leurs rameaux peuvent avoir atteint 4 ou 5 m de long. Ils ont recouvert le rocher, le talus, de feuilles luisantes, d’une persistance farouche. En plein été, viendra la floraison, en vigoureux bouquets parfumés.
Ile Bourbon

En 1817, l’île de la Réunion s’appelait encore l’île Bourbon. Elle abritait des jardins royaux dont le directeur M. Bréon, découvrit le premier de ces rosiers. Un navire emporta la précieuse plante en métropole ou le talentueux jardinier Jacques l’acclimata. Ces arbustes très rustiques fleurissent toujours généreusement, même en automne. Microphylles Venus de Chine, griffus comme des dragons, fleuris comme la soie des kimonos, ces rosiers font d’admirables grimpeurs : avec eux, les murets tristounets ne tardent pas à devenir de grandes murailles de pétales.
Moussu

Le premier de ces rosiers très rustiques, qui n’ont pas « froid aux yeux » fut recensé en 1696 à Carcassonne. En 1850, on en connaissait deux cents représentants. Son nom lui vient de la présence sur ces tiges et ses calices d’un feutrage léger et odorant. Ses grandes fleurs pleines offrent, elles aussi, un doux parfum sucré. Multiflore En 1862, leur ancêtre aux yeux bridés arriva en Europe. Habitué aux nourritures frugales, rompu aux rudes climats, il donna une foule de descendants aussi généreux que spartiates, qui fleurissent en juillet d’infranchissables haies.
Noisette

Ces rosiers sont nés en 1802 dans le sud profond des Etats-Unis. Comme les planteurs dandies, comme les jeunes filles en crinoline, ils sont rustiques mais raffinés, vigoureux mais gracieux et prédestinés aux vérandas. Penzance C’est un Lord qui créa la plupart de ces hybrides de R. Lutea, auxquels il donna son nom. Et l’on en viendrait presque à regretter l’ancien régime quand on voit ces rosiers déployer une si riche élégance. Même leur feuillage est parfumé, qui caparaçonne leur imposant buisson. A la floraison en bouquets succède une luxueuse collection d’automne de baies écarlates.
Pimprenelle

Ils poussaient jusque dans le sable, aux fins fonds les plus arides de l’Europe et de l’Asie. On les a trouvés là, armés pour la survie et on les cultive depuis… Depuis plus loin que ne peut remonter la mémoire, depuis avant, peut-être, qu’on sache écrire l’Histoire. Même dans un sol pauvre, leur rusticité est imbattable, mais ils cachent un cœur généreux sous leur rude écorce : s’ils fourmillent d’épines, ils foisonnent de fleurs. Elles sont petites, simples et solitaires mais elles éclosent en nuées dès la fin du mois de mai.
Polyanthas

Ce pourrait être un inédit de Gaston Leroux que l’histoire de ces rosiers… Par une nuit sans lune de 1865, un homme nommé Fortune introduisit en France, venu d’on ne sait où, un rosier blanc. De main en main, sous le manteau, le rosier blanc arriva jusqu’à Lyon où on le retrouve en 1870 chez Guillot Fils. Ce docteur Frankenstein de la beauté le croisa avec un rosier de Chine nain et obtint en 1875 « Pâquerette », le premier rosier Polyantha. De là naquit une famille de buissons miniatures, aussi généreux que petits, qui fleurissent à foison du printemps jusqu’aux gelées.
Portland

En Italie, au sud de Naples, on trouve la région de Paelstrum. A l’époque romaine, elle était déjà célèbre pour ses cultures de roses. Elle l’était encore en 1800, quand la Duchesse de Portland visita le site. Elle découvrit là une fleur double rouge vif dont on disait qu’elle était apparue miraculeusement. Ce fut le plus beau souvenir que la duchesse se hâta de rapporter en Angleterre.
Thé

De l’art chinois, ils ont la finesse et la frilosité. Ils abondent en rameaux et en fleurs comme une laque en détails délicats. De leur Chine originelle, ils gardent aussi le plus subtil des souvenirs : un parfum de thé frais.
Thé à rameaux sarmenteux

S’ils sont exposés au soleil, ces rosiers frileux mais généreux n’auront de cesse de le rejoindre. Leurs rameaux s’élancent à plusieurs mètres de haut dès la première année. Ils tapissent alors les murailles, les tonnelles, les vérandas, ils fleurissent les haies le plus clair de l’été. On les appelle aussi les « Thé-Noisette ».
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nina*

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MessageSujet: Re: la roserais de nina    la roserais de nina  Icon_minitimeSam 2 Juil - 19:52

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